C'est également en 1893 que les cousines de Julie, Paule et Jeannie Gobillard, devenues orphelines, sont accueillies chez leur tante Berthe. Malheureusement la peintre décède à son tour deux ans plus tard tandis que le trio inséparable continue à vivre sous le même toit chaperonné par une gouvernante.
Après la mort de sa mère, Julie continue de venir à Valvins auprès de son tuteur et emmène avec elle ses inséparables cousines. En 1898, elle confie d'ailleurs dans son journal ces doux moments passés aux côtés du poète et de sa famille : « Nous passons la journée à Valvins avec les Mallarmé qui nous reçoivent avec leur gentillesse habituelle et nous éprouvons un vif plaisir à les voir. Mallarmé nous promène en barque sur la Seine qui est délicieuse, nous rentrons pour prendre le thé dans le jardinet tout fleuri de roses trémières : trois d'un joli rose nous représentent, dit Mallarmé ».