Jardin

Cour

Vous trouverez ici des informations sur la majorité des arbres, arbustes et plantes présents dans la cour du musée.

Arbres et arbustes

Arbre de Judée

Nom latin : Cercis siliquastrum

Famille : Fabacées

Principales caractéristiques : Feuillage caduc vert glauque, arrondi ; très jolie floraison rose violacé en avril-mai ; fruits en gousse persistants l’hiver.

L’arbre de Judée s’appelait autrefois l’arbre de Judas car, selon la légende, c’est à cet arbre que Judas Iscariote se serait pendu après avoir livré Jésus. Originaire du Proche-Orient, il a été introduit en France il y a très longtemps, peut-être pendant les croisades.

Très élégant, il se ramifie dès la base et se termine par une cime aplatie. En plus d’un feuillage arrondi, caduque et vert glauque, il offre de très jolies fleurs rose violacé en avril-mai qui, pour certaines, poussent directement sur le tronc. Il mûrit l’été avec des gousses apparentées à des gaines – d’où son deuxième nom, le gainier.

Bon à savoir ! Il préfère les sols calcaires et sablonneux.

J’ajoute que le petit marronnier monte trop haut et fait moins d’ombre ; et que j’hésite à le faire tailler, en feuilles, quand je ferai soigner, une heure ou deux, la vigne vierge. Ton avis, horticulteur Vève ?

Lettre de Stéphane Mallarmé à sa fille Geneviève, 7 mai 1896

Marronnier blanc

Nom latin : Aesculus hippocastanum

Famille : Hippocastanacées 

Principales caractéristiques : hauteur de 15 à 20 mètres ; feuilles vertes « palmées » à 5 folioles prenant de belles couleurs jaunes en automne ; abondante floraison en panicules blanches en avril-mai ; fruit brun brillant à capsule épineuse (la bogue) en automne ; redoute la sécheresse qui lui fait perdre rapidement son feuillage.

Originaire de Grèce et d’Albanie, le marronnier est arrivé en Europe occidentale au 16ème siècle. Sa croissance rapide, sa masse puissante – il peut atteindre jusqu’à 30 m de haut – et son feuillage dense ont favorisé sa large diffusion comme arbre d’ornement et d’alignement. Il est ainsi devenu le « chéri » des parcs grâce à l’ombrage et la fraîcheur qu’il procure.

Le marronnier du musée offre son ombre généreuse aux visiteurs les jours d’été ensoleillés, comme à l’époque de Mallarmé. C’est le poète qu’il l’a planté, avec sa fille Geneviève, vers 1880-1885 ! En septembre 2014, l’Office National des Forêts a en effet estimé son âge à 140 ans.

Bon à savoir ! Le mot « marron », qui désigne à l’origine une grosse châtaigne, est apparu avant l’introduction du marronnier dans nos régions. Les marrons glacés ou la crème de marron sont donc bel et bien fabriqués à base de châtaigne. Attention aux fruits du marronnier : ils sont toxiques !