Musée

Parcours de visite

Vous trouverez sur cette page des informations concernant les pièces du musée.

Plan du musée

Rez-de-chaussée et 1er étage du musée départemental Stéphane Mallarmé

Rez-de-chaussée :

  • A : Accueil et boutique 
  • B : Bibliothèque française de Mallarmé
  • C : Toilettes (dans la cour) 
  • 1 et 2 : Salles d’exposition temporaire
  • 3 : Salle de médiation

Premier étage :

  • 1 : Palier
  • 2 : Salle « didactique »
  • 3 : Chambre de Mesdames
  • 4 : Salle à manger 
  • 5 : Cabinet japonais
  • 6 : Chambre de Mallarmé
  • 7 : Chambre de Geneviève Mallarmé

Rez-de-chaussée

Les salles d'exposition temporaire

Elles n'ont pas été occupées par Mallarmé et sa famille, à l’exception de la 2ème pièce et de la bibliothèque annexe, de 1896 à 1898. Appelée le « salon rose », cette pièce servit occasionnellement de chambre à Paul Valéry, écrivain et poète, « disciple » et ami de Mallarmé. L’accès s'effectuait depuis le 1er étage, en empruntant le petit escalier à vis.

Ces salles sont aujourd'hui utilisées pour présenter les expositions temporaires du musée.

La bibliothèque française

Cette petite pièce attenante au « salon rose » abrite comme autrefois la bibliothèque française de Mallarmé. On y trouve toujours ses livres, tandis que des ouvrages en libre consultation permettent aux visiteurs de découvrir les œuvres du poète, son époque et les artistes qu'il fréquentait.

1er étage

Le palier

Il introduit à la visite grâce à un portrait retravaillé de Mallarmé par Paul Nadar et à l'une des pièces maîtresses des collections du musée, L'après-midi d'un faune de Paul Gauguin.

La salle « didactique »

Cette pièce n'a jamais été occupée par Mallarmé. Elle présente actuellement sa biographie, la maquette de son canot à voile, des « vers de circonstance » sur leur support original ainsi que des œuvres liées à la postérité du poète au 20ème siècle.

La chambre de Mesdames

Cette pièce était la chambre de Marie et Geneviève, l'épouse et la fille du poète. Elles s'y installèrent à partir de 1896 et la firent repeindre en vert clair.

Les œuvres d'art qui s'y trouvent ont été offertes au poète par des artistes, proches ou admirateurs plus éloignés, et témoignent notamment de ses relations avec les impressionnistes, parmi lesquels Edgar Degas, Auguste Renoir et Berthe Morisot.

La salle à manger

Lorsqu'il s'installa à Valvins en 1874, Mallarmé ne louait que deux pièces de la maison : cette salle à manger et le petit cabinet adjacent aujourd'hui appelé « cabinet japonais ».

La cuisine, qui n'existe plus, se situait derrière le mur gris clair de l'ancienne alcôve.

Dans la salle à manger, Mallarmé veilla à placer sur la cheminée sa petite pendule de Saxe, qui lui inspira le poème en prose « Frisson d'hiver ».

Le cabinet japonais

L'entrée dans l'appartement se faisait ici, via l'escalier situé dans la cour du musée.

Lorsqu'en 1896, Mallarmé eut sa propre chambre, où il pouvait travailler, ce cabinet devint un « boudoir à ces dames », décoré dans le goût japonais.

Sont réunis ici des petits objets de la collection du poète, ainsi que le cabinet en bois laqué dans lequel il rangeait ses précieuses notes en vue de la rédaction du « Livre », grand œuvre utopique qu'il n'acheva jamais.

La chambre de Stéphane Mallarmé

Lors du réaménagement de l'appartement en 1896, Mallarmé aménagea sa chambre de style « Louis XVI de campagne » dans cette pièce orientée à l’ouest, « si belle de vue sur la rivière » et la forêt.

Il choisit lui-même la couleur gris clair et y installa sa bibliothèque anglaise.

C'est là qu'il mourut le 9 septembre 1898.

La « chambre » de Geneviève Mallarmé

Stéphane Mallarmé n’a jamais habité cette pièce, qui rend aujourd’hui hommage à la fille du poète et à son mari, Edmond Bonniot.

Mariés en 1901, ils achetèrent la maison l'année suivante avant d'y rassembler de nombreux souvenirs du poète provenant de son appartement parisien, comme le lit en fer forgé et la table à pieds torses sur laquelle Mallarmé présenta le manuscrit de son dernier grand poème, Un coup de dés jamais n'abolira le hasard, à Paul Valéry éberlué.