Profondément affecté par la mort d’Anatole survenue le 8 octobre 1879, Mallarmé entre dans une période de silence et écrit des bribes de poème, connues sous le titre Pour un tombeau d’Anatole jamais publiées de son vivant.
Ce recueil aurait probablement comporté trois parties, comme le signalent les chiffres romains inscrits dans les notes, correspondant aux trois grands moments du drame : « Avant la maladie », « La maladie », « La mort ».
Ces notes sont le témoignage d’une tentative inachevée de transcrire sa douleur. Le « petit fantôme » ne cessera de hanter l’œuvre de son père.