Grand admirateur de l'impressionnisme dès 1874, année officielle de la création du mouvement, Stéphane Mallarmé trouve dans cette peinture un écho à sa propre entreprise poétique.
Aussi écrivait-il : « Peindre, non la chose, mais l’effet qu’elle produit. Le vers ne doit donc pas, là, se composer de mots ; mais d’intentions, et toutes les paroles s’effacer devant la sensation » (lettre d’octobre 1864).
Le poète noue une relation étroite avec les peintres du mouvement. Il leur consacre plusieurs écrits sous forme de billets, de portraits et d’études, et sollicite la collaboration de certains d’entre eux : Édouard Manet illustre sa traduction du Corbeau d’Edgar Poe et L’Après-midi d’un faune et Renoir fournit le frontispice de Pages.