Les deux poètes entrent en relation en 1866 à propos des Poèmes saturniens de Verlaine. Ils se voient dès lors fréquemment au café Vachette, chez l’éditeur Vanier et à l’hôpital Broussais et éprouvent l’un pour l’autre une admiration réciproque.
Paul Verlaine invite dès 1872 Mallarmé aux « mercredis » qu’il inaugure rue Nicolet, et fréquente lui-même, plus ou moins assidûment, les « mardis » de la rue de Rome.
Verlaine consacre un chapitre à Mallarmé dans Les Poètes maudits publié en 1884 et rédige la biographie de Mallarmé pour la collection Les Hommes d’aujourd’hui.
Mallarmé est profondément affecté par la mort de Verlaine survenue le 8 janvier 1896. Pour le Journal du 10 janvier 1896, Mallarmé interrogé par Georges Docquois dit de Verlaine : « (…) Avec lui, je ne sentais pas réellement le contact. Je l’aimais pourtant (…) ».