Stéphane Mallarmé

Stéphane Mallarmé, « Autre éventail de Mademoiselle Mallarmé »

Présenté dans la salle didactique du musée, cet éventail a été offert par Stéphane Mallarmé à sa fille Geneviève. Il y avait inscrit l’un de ses poèmes dits « de circonstance », qu'il offrait généralement à ses proches à certaines occasions.

Mallarmé et les éventails

Mallarmé a écrit des poèmes sur éventail durant les quinze dernières années de sa vie, donnant ainsi à cet art épigraphique, apparu au 19ème siècle, ses lettres de noblesse.

Ces offrandes poétiques, exclusivement féminines, ne sont pas de simples épigrammes galantes mais de courts poèmes savamment travaillés.

Une œuvre importante

Par sa longueur et sa complexité, cet éventail est une œuvre importante qui a toute sa place dans le florilège des grands poèmes mallarméens. « Un poème d’une perfection, d’une musique et d’un charme si rares, que ce serait le chef-d’œuvre de Mallarmé, s’il y en avait un » disait Paul Valéry.

Le poème a été publié en 1884 dans La Revue critique puis dans les Poésies en 1887.

L’éventail crée un espace tendre et paradisiaque en évoquant le mouvement de l’aile et la fraîcheur qu’il apporte.

Bibliographie

  • Rien qu’un battement aux cieux, L'éventail dans le monde de Stéphane Mallarmé, Montreuil-sous-Bois, Lienart - Musée départemental Stéphane Mallarmé, 2009.