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Un mardi avec Mallarmé : les vers du Nouvel An

Chaque mardi, rendez-vous sur le site internet du musée pour découvrir un écrit sur le poète.
Cette semaine, une compilation des vers de circonstance composés par le poète à l'occasion des fêtes de fin d'année.

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À partir du milieu des années 1880, tous les mardis soirs, Stéphane Mallarmé reçoit des hommes de lettres et des artistes, surnommés les « mardistes ». Pour rendre hommage à ces célèbres soirées, nous vous donnons rendez-vous chaque mardi sur le site internet du musée pour découvrir un écrit sur le prince des poètes.

Les vers du Nouvel An

Des offrandes poétiques

A côté de son œuvre poétique, Stéphane Mallarmé a laissé une certaine quantité de petits vers appelés par lui « vers de circonstance » qu'il écrit en guise d'offrandes poétiques à ses proches pour des occasions particulières comme le Nouvel An, Pâques, des fêtes ou des anniversaires. Les poèmes de circonstance vont être pendant quinze ans une des occupations les plus importantes du poète. A partir de 1886, il multiplie l'écriture de ces vers et en composera près de 600 jusqu'à la fin de sa vie.

A l'occasion des fêtes de fin d'année, ces quatrains étaient souvent accompagnés de cadeaux (fruits glacés, fleurs, livres...). On compte parmi les heureux destinataires : sa filleule Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard, sa muse Méry Laurent, les familles Whistler, Roujon, Dauphin et Nadar ou encore ses amies Augusta Holmès, Marguerite Ponsot et Dinah Seignobos. 

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